Catherine Lepage

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Catherine Lepage
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (51 ans)
QuébecVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Membre de
Ping Pong Ping (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Partenaire
Simon Rivest (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales

Catherine Lepage est une graphiste, illustratrice et autrice de bande dessinée québécoise née le et originaire de Charlesbourg. Un thème récurrent de son œuvre est la santé mentale.

Biographie[modifier | modifier le code]

Originaire de Charlesbourg[1], Catherine Lepage fait des études en graphisme au Cégep de Sainte-Foy et passe une année (1998) à l'École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg[2] avant de collaborer avec des magazines[3]. Installée à Québec et affiliée à l'agence montréalaise Anna Goodson Management, elle exerce comme graphiste dans la communication et la publicité[2] ; en parallèle, elle réalise des commandes en illustration[3].

Elle illustre des livres jeunesse comme Les affreux parents d'Arthur (2004), « une famille de lapins aux contours naïfs et aux couleurs vives », son troisième livre publié[3]. Sur un texte de Dominique Demers, elle dessine le récit jeunesse Pétunia, princesse des pets (2005) « un conte plein de rire et de sagesse » qui est récompensé au Salon du livre de Trois-Rivières 2006 et reçoit le prix Livromagie[4].

En 2007, elle livre son premier ouvrage solo : 12 mois sans intérêt, journal d'une dépression, une bande dessinée autobiographique racontant son expérience de la dépression, sa « traversée du néant » face à « d'absurdes préjugés »[5]. La même année, sur un texte de Julie Gaudet-Beauregard, elle illustre Coup de foudre, clichés et autres atrocités, qui adopte un angle sans concessions sur les notions « de couple, de fidélité, de jalousie » et pour lequel Lepage « emploie des illustrations remplies de symbolisme et où ses traits de crayon s'allient à une technique de collage efficace »[6],[7]. En 2009, elle écrit et dessine Mon abominable belle-mère puis en 2010, à la demande d'Olivier Benoit elle participe à un livre collectif où elle dessine une adaptation en bande dessinée de la chanson Tu m'intimides de Mara Tremblay[8]. La même année, elle s'implique dans le numéro inaugural du magazine satirique Nunuche en tant que directrice artistique à la demande d'Élise Gravel[9].

En 2014, de nouveau en solo, paraît le roman graphique Fines tranches d'angoisse (éd. Somme toute), « un récit graphique par lequel elle illustre l'angoisse et la dépression avec autant d'humour que d'intelligence »[10],[11]. En 2016 paraît l'album jeunesse Le tragique destin de Pépito, d'après un conte de Pierre Lapointe[12],[13], ainsi que Zoothérapie, où l'autrice « remet en question nos habitudes et nos envies dans un bestiaire étonnant »[14]. Avec son compagnon Simon Rivest, elle fonde [Quand ?] le studio de design Ping Pong Ping[15].

En 2017, elle signe Marivière, métaphore écologiste sur une enfant qui devient malade[16]. Deux ans plus tard, elle réalise son premier court-métrage d'animation (5 minutes) avec Le Mal du siècle, « qui traite de manière ludique du mal-être et de la dépression », dans la lignée des ouvrages 12 mois sans intérêt, Fines tranches d'angoisse et Zoothérapie[17]. Présenté lors des Sommets du cinéma d'animation en 2019, le film remporte le Prix du public de la compétition internationale et une Mention spéciale du jury de la compétition canadienne[18]. En 2020, elle signe le livre Bouées : Dérives identitaires, amours imaginaires & détours capillaires, bande dessinée autobiographique et « plongeon dans l'adolescence, avec son lot de découvertes, ses grandes exaltations, mais aussi ses écueils et ses déconfitures »[19],[1],[20].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Illustration[modifier | modifier le code]

Texte et dessin[modifier | modifier le code]

Bande dessinée[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Sarah-Émilie Nault, « Ma matière première, ce sont les émotions », Le Journal de Montréal,‎ (lire en ligne)
  2. a et b Rémy Charest, « Des espaces de liberté », Le Soleil,‎ .
  3. a b et c Geneviève Bouchard, « Dessiner jusqu'à l'étranger », Le Soleil,‎ .
  4. a b et c « Des livres préférés des jeunes sont récompensés », L'Acadie nouvelle,‎ .
  5. Rim Boukhssimile, « Dans les méandres de la dépression », Le Journal de Montréal,‎ .
  6. « La lucidité, mon amour », Le Droit,‎ .
  7. Claudia Larochelle, « Nouveautés livres », Le Journal de Montréal,‎ .
  8. Annick Chainey, « Mariage intéressant entre musiciens et bédéistes », Le Droit,‎ .
  9. Stéphane Baillargeon, « Médias - Pas cruche, le Nunuche », Le Devoir,‎ .
  10. Valérie Lessard, « Fines tranches d'angoisse », Le Droit,‎ .
  11. Geneviève Boudreault / Josée Lapointe, « Dans un même éloignement », La Presse (Montréal),‎ (lire en ligne).
  12. Catherine Lalonde, « De bouche à oreille, jusqu'à la main qui tient le crayon.Pierre Lapointe et Catherine Lepage signent un iconoclaste album jeunesse », Le Devoir,‎ (lire en ligne).
  13. Marie Fradette, « Une belle bibitte littéraire », Le Devoir,‎ .
  14. Marie Fradette, « Zoothérapie, Catherine Lepage », Le Devoir,‎ (lire en ligne).
  15. Collard 2016.
  16. Marie Fradette, « Marivière, Catherine Lepage », Le Devoir,‎ .
  17. Jean Siag, « Cinq minutes dans Le mal du siècle », La Presse,‎ (lire en ligne).
  18. a b et c « Le mal du siècle de Catherine Lepage sélectionné dans la section Generation 14plus à Berlin », sur ctvm.info, .
  19. Stéphanie Morin ; Jean Siag, « Les BD de la rentrée », La Presse,‎ .
  20. Yves Bergeras, « Quatre bandes dessinées à offrir en cadeau à Noël / Bouées », Le Droit,‎ .
  21. Lauréats du Prix illustration jeunesse, sur le site lurelu.net.
  22. Finalistes Prix du Gouverneur général 2021, sur le site officiel livresgg.ca.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]